Dernier mot

Aaaaaahoouuuuuuuuuu.... Ca sent la fin, et on commence a entrevoir la destination finale au loin... Dans deux jours (au moment ou on ecrit ces mots) on sera en terre Breizh (on prefere se dire ca plutot que de parler de France, ca fait trop peur!). On est partage entre: content de poser le sac (meme si on trouve que ca fait un chouette costume de tortue ninja) et pas sur de pas faire une belle co.n..ie en revenant. Heureusement on pourra surement se noyer dans des breuvages divers et varies pour ne pas y penser de trop.

 Deux dodo et on arrive!!!!!!!!!!!!!!!

En attendant voici le dernier post sur nos derniers jours a Madagascar pendant lesquels on se sera livrer a une chasse a la bebete acharnee quel soit a plumes, a poils ou a ecailles. Les succes auront ete plutot mitiges alors on commence par les betes a poils (vous pouvez les montrer aux enfants, ils sont a poils mais font preuve de pudeur et de retenu) avec lesquels on a eu le plus de chance.

Une premiere espece:

Cest vrai que celle ci peut etre classe X



 Une seconde qui sera la plus grande espece de lemurien que l on aura croise:


 Suivi du plus petit que l on aura vu:




Et le plus rare, il en reste seulement 5 individus, donc autant dire deja en agonie meme si ils vivent encore en liberte:


 Et le petit dernier tout mignon:



Pas evident les photos dans les forets denses mais bon... on aura eu une sacre veine de trouver toutes ces especes.

Et deux trois photos pour faire escales.




Et on change de terrain de jeu pour aller a la recherhe de bete a ecaille. On se retrouve donc a Ambositra pour aller dans la belle campagne envirronante:


Tres rare: Une 4L sauvage!!!!!!!!!!!



Au passage on visite le rova, palais du roi d ambositra.




Et puis au detour d un buisson on trouve notre premier cameleon, et qu est ce qui se la pete avec ces couleurs!!!!!!!!



Tout content de nous on decide de revenir le lendemain pour en trouver encore plus et puis aussi aller vers un sommet qui surplombe le village. Et on aura bien eu raison avec une chouette rando:


 Le village de Ambositra


Un cameleon en forme d Helene!!!!!


Mais au lieu de cameleon on tombe sur des chenilles plutot bizarre:




Avant que les cameleons ne nous fassent un veritable defile!!!!!!! Faut dire qu avec 3 a 4 centimetres de long faut les trouver.












Et pour finir, la ou on a un peut rater notre coup, les betes a plumes...

On aura au moins trouve celui ci nomme le Cardinal:



Bref, il est temps de cloturer ce blog, on tourne la page ou on change de livre mais on oublie pas.

On est de retour en Bretagne alors preparez vous !!!

Tata Bisous

Terre Malagasy

Madagascar, ultime etape sur notre route avant de rentrer en France, un de ces noms de pays qui font rever et qui fait naitre des images instantanement dans nos petites tetes. Nous y avons quatre semaines pour decouvrir cette ile, c est a dire trop peu pour pretendre tout y faire (loin de la) mais assez pour y prendre notre temps que l on espere bon. Mais en se renseignant avant et a notre arrivee, un premier constat s impose: nous arrivons pour la fin de la saison des pluies. Ce qui veut dire que meme si le temps nous temoigne une fois de plus de sa clemence et bien les consequences de cette saison humide ici plus qu ailleurs aura forcement des consequences sur nos deplacements. l ile ne possedant qu un reseau routier praticable relativement peu existant, tout ce qui est constitue de piste peu devenir difficilement praticable en taxi-brousse (ce qui constituera notre seul moyen de deplacement, budget oblige) et hors de prix en location de 4*4. Donc en resume notre choix se borne au sud-est avec l acces par la RN7 deservant les parcs et reserves naturelles ou le nord et egalement des parcs et ses iles tres touristiques (Nosy be et sainte Marie par ex) et donc plus cher. Notre choix se portera sur la premiere solution.

Apres un passage sur deux jours a Antananarivo pour les problemes de formalites bancaires habituels on decolle de cette ville qui semble par ailleurs tres agreable pour sauter dans un taxi-brousse direction une premiere etape dans la ville de Antsirabe. La meteo oscille entre nuage et pluie mais on decide tout de meme d y louer deux VTT pour aller vers des lacs a une dizaine de kilometres autour de la ville. Tres beau, on aura malheureusement pu profiter que du premier car les nuages menacant ont fini par nous arroser d une pluie fine mais continue qui a tres vite transforme la piste deja trempee en veritable bourbier changeant la balade en parcours de VTT pro. Dommage pour nous mais l apercu de l exterieur des villes et des chemins goudronnes nous aura au moins donne un premier apercu de la beaute de la nature Malgache (meme sous la pluie). Et on aura gagne de bons fous rires en prime.














La pluie persistant on remonte dans un autre Taxi-brousse direction plus au sud, theoriquement plus sec a cette periode vers Fiannaratsoa. Le Taxi-brousse est en faite pour le moment des vans venant d asie (hunday...) ou l on monte a 12 avec chacun son fauteuil. Sacs et marchandises se placent sur le toit. Pas tres tres confortable, ce n est tout de meme pas ce que cela devait etre avec les vieilles 504 pick up que l on apercoit plus sur la RN7. Celles-ci ont ete releguees vers les routes et pistes secondaires.Par contre les stations de taxi-brousse sont elles un enfer de rabatteurs et pseudo guides qui tentent tous d attraper le vahaza (a prononcer Vaza et qui signifie "etranger a la peau claire") pour organiser randonnees et autre escursions hors de prix. Ce qui donne des situations ou dix a quinze personnes proposent diverses choses, baissent eux meme les prix pour battre la concurence et estiment eux meme le marche conclu en te tirant par le bras ou en te prennant le sac des mains... tout ca sans que tu ais dis le moindre mot a par bonjour. Un peu stressant la premiere fois, ca se passe tres bien avec un sourire et une blague a deux balles.


Et donc nous voila a Fiannaratsoa, une ville de taille tres respectable, qui fut a une epoque un projet d une reine Malgache pour desenclaver le sud. Elle profite toujours de sa situation geographique de "porte" du sud et de lien avec la cote est (elle possede la seule gare ferroviaire pour deservire la cote est a ce niveau) pour jouir d une situation economique un peu meilleure que dans le reste du pays (il faut tout de meme relativiser). Pour nous c est surtout l occasion d une premiere pause pour d abord decouvrir la ville. Il existe une vieille ville sur une colline, reservee aux pietons, qui habrite sur une petite surface 4 eglises et une cathedrale. Certains l appelle le petit vatican. Sans etre a tomber par terre, elle offre de jolis point de vue et une balade sympa.




Nous profitons egalement du lieu pour se rendre dans une vallee afin de descendre une riviere en pirogue et ainsi explorer un peu la region montagneuse environnante. Ce genre de journee se fait toujours avec un guide ou du moins si on ne connait pas (comme nous) le pays... vas y trouver le chemin mon gars!!!!!!!! C est un constat depuis le Sri Lanka, l autonomie complete dans ces deux pays est tres difficiles a avoir et meme si on prefere se deplacer seul pour pouvoir s arreter quand on veut et faire comme on veut, si on souhaite visiter un minimum il n y a pas le choix. Et puis ca fait bosser. La journee debute donc par 25km en taxi-brousse sur une piste defoncee. Notre vehicule est pour l occasion un de ces fameux 504 pick-up bache hors d age ou il y a visuellement 8 places max voir 10 en se serrant beaucoup. Mais en faite c est 22 personnes qui montent avec nous dans la benne plus trois devant (les veinards). Resultat: 1h30 de route pour 25km+ un pneu creve+ un embourbage= ben c est le quotidien des 22 autres personnes avec nous juste pour rentrer chez eux... ca donne a reflechir. En tout cas on arrive pres de la riviere ou attendent deux piroguiers avec qui on entame la descente sur une riviere vraiment belle. Le beau temps est avec nous pour nous offrir de joli reflet sur l eau.


















Apres 4 heures de descente avec le regret qu il n y ait pas moyen de preter main forte au pagayage mais avec un cadre execptionnel, une pause casse croute pres d une chute d eau et des pauses rhum local, on atteint un village qui marque le lieu de debarquement. Reste 2 heures de marche a travers riziere et plantation de the ( la seule de Madagascar) pour atteindre un second village ou on prend un Taxi-brousse pour rentrer a Fiannaratsoa.




Bonne journee...

Le lendemain on choisi de prendre ce fameux train qui ralie la cote est en 170km a la ville de Manakara. Le trajet est parait il fabuleux, alors on se laisse tenter. Le matin a la gare on prend nos deux billets seconde classe avec de grands yeux etonnes de la part du vendeur qui insiste pour nous vendre des tickets premiere classe. "Non,non, c est bon pas de soucis on va en seconde classe" qu on lui dis. Et c est partit, depart a 7h00... 9h30 depart... bon on s en fout c est pas comme si on etait presse par le temps. La seconde classe est nickel et on se dit qu on a bien fait d y aller. Et puis un premier stop dans une gare voit un flots de personnes monter dans le train avec des sacs de riz, des pneus ou tout autres style de marchandise et la on se rend compte que l on ne peut plus bouger d un centimetre sans marcher sur quelqu un... et ce n est que la premiere gare. Le reste du trajet en compte 18 encore avec des arrets entre 15min et plus de 1 heure a chaque fois (chargement et dechargement de marchandise oblige) soit si on prend une moyenne de 30 minutes a chaque fois on arrive a ........... 9h juste pour les stops!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! de grosses gouttes se forment a nos tempes, on commence a trembler, Helene fait une crise d epilepsie, moi je tente de sauter par une fenetre du train, on cree un mouvement de panique en criant "bombe".... En fait on se contente de rester stoique en faisant comme si on avait ni mal aux genoux, ni mal aux c.l et on attend. Pas moyen de profiter de la vue pourtant sublime dans une boite de conserve, et on atteind notre destination a 23h le soir avec des images du guichetier qui dit "vous etes sur que vous voulez pas aller en premiere? y a moins de monde". Et nous qui faisons genre que non on gere, tout ca pour economiser 4 euro ( c est quand meme le prix de 4 biere 65cl) et se rendre compte que meme les malgaches qui le peuvent reserve en premiere classe... encore une lecon a retenir. Et du coup pas de photos...

Une fois arrive dans cette ville cotiere notre idee etait de revenir le lendemain par ce meme train mais l experience de la veille nous a calme et finalement on s accorde deux jours de pause.C est une bonne idee puisque la ville semble tres sympa. Le premier jour c est balade a pied en bord de lagune et de plage, boisson en terrasse et petit resto sympa.

Les pousse-pousse locaux, un peu difficile de se dire que l on va se faire trainer par un mec mais en fait c est une source de revenu importante pour eux et les boycotter fait plus de mal. Sans compter que c est le mode de transport plebiscite par les habitants du coup on se met notre fierte dans la poche et on fait comme tout le monde...

Le second on part avec Mr Frostin, guide agree par l etat sur les canaux de Pangalane pour une journee pirogue avec pause pique nique au rythme de l eau. Cest pas la grosse claque au niveau paysage mais l ambiance est plutot decontracte et avec humour alors comme on dit: c est pas la destination qui compte mais la facon de s y rendre.
















On fini par repartir puisqu on est venu dans ce village avec seulement notre couteau et le reste... nos grands sacs etant restes a Fiannaratsoa. On reprend le train en sens inverse mais cette fois on s offre la premiere classe et la chance est de notre cote. Le train effectue que des arrets relativement courts, on peut respirer et meme bouger les pieds!!!!!!!!!!! Du coup on profite de la vue et on s etait pas rendu compte a l aller de la beaute de celle ci.












Apres un dodo a Fianna on reprend la Rn7 direction le parc national de l isalo (a prononcer Ichal), un des plus connu de l ile et donc le plus cher mais qui offre parait il de bonne possibilite de trek et un milieu riche tant en panorama qu en faune. Niveau budget on s autorise deux jours de rando, guide toujours obligatoire, et c est partit pour 20 km le premier jour avec au menu un bassin paradisiaque ou lon peut se baigner.



Puis direction un campement ou le guide nous explique que la presence d arbres fruitiers attire regulierement une bande de lemurien Maki Catta, et la chance est de notre cote. A peine 15 minutes de pause pour nos petons et la bande debarque dans la place. Au total environ 15 maki qui arrive d un pas non chalant et qui bondissent dans les arbres pour une bonne demi heure de repas avant de redisparaitre par ou ils etaient venu.




















Evidemment il ne faut pas etre dupe, ce groupe de Lemurien est sauvage et non nourri par l homme mais il semble tout de meme tres habitue a la presence de celui-ci pour nous laisser les approcher a moins de deux metres. On peut dire qu ils sont semi-domestiques, mais leur observation n en reste pas moins un bon moment.

Le reste de la rando nous mene vers un canyon, du nom de Namaza, avec des parois de 150 metres de haut. C est pas le grand canyon mais ca reste impressionnant avec ces nuances de blanc/jaune/orange/rouge.













Dans le canyon on suit une riviere qui aboutit a deux piscines naturelles. Une bleue et l autre noire a cause de leures profondeurs differentes. La baignade y est aussi possible mais le choc thermique avec l exterieur a vite fait de nous decourager.



On met ensuite le cap vers une cascade dans le canyon voisin mais on touve sur notre chemin une autre espece de Lemurien, les sifakas, plus rare a observer au dire de notre guide. On les apercoit d abord d une cinquantaine de metres avant de reussir a s approcher a environ 5 metres et qu ils ne nous jugent trop present et partent d arbres en arbres avec des sauts impressionnants. Cette espece, contrairement a la premiere, ne vit pas en groupe mais est monogame et se nourri non pas de fruits mais de feuilles, ce qui explique la difficulte a l observer puisque leur position geographique ne depend pas des arbres fruitiers mais peut etre n importe ou dans le parc. Leur nombre est aussi nettement moindre que pour les autres.





Apres avoir atteint la cascade des nymphes on reprend le chemin retour.




 Les lemuriens n auront pas ete les seuls representants de la faune puisque notre guide, Pepin, nous aura degote au passage des chenilles,

Des iguanes,



Des oiseaux,






Et la palme pour les phasmes qu il fallait quand meme reperer tout en marchant.


Sans compter les vues magnifiques dont a pu profiter tout au long de la journee.







Une bien belle journee qui augure du mieux pour celle a venir. Cette fois c est 26 km pour ce rendre au deux plus grands canyons du parc avec 250 metres de hauteur. Celui des Maki et le canyon des rats. Depart a 6h00 avec pour commencer 9 km a tavers une savane avec le lever de soleil.






Puis on atteint le canyon des Maki. Sont nom etait a l origine canyon du roi puisqu il etait utilise par les rois successifs des Baras (l ethnie de la region) comme lieu sacre. On trouve d ailleur a son entree la douche du roi, reserve uniquement a celui ci, encore aujourd hui personne n est autorise a s y baigner.








Mais un jour qu un de ces rois prenait sa douche, un Maki a saute pres de lui pour venir boire a ces pieds. Y voyant un signe des anciens, ce roi rebaptisa ce lieu le canyon des Maki.

En s enfoncant dans le canyon on atteint un autre lieu sacre nomme le bain de la reine. L endroit est encastre entre les deux parois abrutes et donne le vertige. Desole, les photos ne rendent pas hommage au lieu.







Le second canyon voisin de juste 500 metres fait les memes dimensions et se nomme donc canyon des rats. Ce nom vient du fait que les rois Bara entassaient les corps de leur ennemis a l entree de ce canyon et que donc les rats y pululaient. Epoque revolue depuis bien longtemps du coup ce sont d autres animaux qu on peut y observer a savoir une troisieme espece de Lemurien: les bruns.


On les aura vu rapidement, mais qu est ce qu ils sont mignons!!!!!!!!!!!!!!

Vient ensuite le retour a pied avec 9 km a pied a travers une savane qui nous offre une vue de l exterieur des deux canyons.



Et encore des bebetes, mais a plume en plus du massif de canyon.










La vie quotidienne nous rattrape pour la fameuse journee lessive mais la le decor n est pas trop mal...


Apres ces deux jours de rando c est repos des pieds puis on resaute dams un taxi brousse direction Tulear, une ville sans grand interet mais qui permet de prendre un peu de repos au bord du canal de Mozanbique. Pour nous ce sera dans le village d Anakao que l on rejoint par pirogue a moteur en 1h environ. Au programme: Plage, dodo, lecture et quand meme un tour sur un petit ilot, nosy ve, ou l on peut observer une espece d oiseau uniquement present sur cette minuscule ile: les queues en paille.



embarcadaire local





Notre petite cabane toute mignonne




Les fameux paille en queue, nomme ainsi a cause de leur queue evidemment.









Et bien sur des images du paradis en vrac









Pour nous c est la fin de la RN7. Il nous reste deux semaines a Mada, le temps de remonter vers la capitale tranquille avec surement quelques pauses encore a la decouverte de on ne sait quoi... On verra ce que le hasard nous reserve.

A bientot...