3 jours au paradis.



A l'île des pins

13,14 et 15 aout.

Selon chacun le vendredi 13 est synonyme de chance ou de poisse, pour nous cette année c’est le jour de départ vers l’île des pins. Autrement dis plutôt un jour de chance. Cette île est connue pour ses plages de sable blancs, son lagon d’un bleu translucide, sa nature encore protégée et son isolement qui permet d’en profiter au calme. Seulement ce vendredi 13 c’est aussi le jour où la Nouvelle Calédonie essuie la première tempête depuis que nous sommes arrivés. 24 heures de pluie de vent et d’orages, un vrai temps breton qui retardera même notre vol. C’est donc sous le déluge digne de Noé que nous touchons au paradis. L’installation se fait dans une ambiance humide mais conviviale. Pour se tenir chaud il est temps de régler le compte aux charmantes bouteilles de jus de raisin (aussi nommé vin, je vous l’accorde) que nous avons emmenées avec nous. S’en suit une folle soirée de chansons et de boutades bien à l’abris sous le faré du camping.

Le lendemain matin, levé sous le soleil, nous redécouvrons la plage de sable blanc à couper le souffle déjà aperçue la veille sous la pluie (et déjà magnifique). Nous sommes au camping des rouleaux le bien nommé puisqu’il se trouve sur une baie probablement peu protégée par la barrière de corail et qui laisse passer la houle. Pas de quoi mettre un surfer à l’eau mais bien assez pour y jouer un peu. Les vagues bleues azur qui s’y forment se passent de commentaires.





En ce beau matin, nous prenons le chemin de la baie de Upi, sur la côte est, où nous attend un piroguier pour nous la faire traverser. Cette baie est parsemée d’îlots rocheux posés sur l’eau, et c’est au rythme du vent que nous la remontons. Détente et calme sont les maîtres mots.











Arrivé au bout de la baie nous débarquons sur une côte bordée de forêt dense et déserte de construction. Un sentier pénètre la végétation et nous mène au bout de 45 minutes de marches à une autre baie. Bon, nous on a mis une bonne heure et demi… on est vite perdu sans fléchage!!!! Le sentier débouche sur une rivière salée qui sillonne entre les palmiers et les pins colonnaire qui sont ici légion. En même temps, l’île ne s’appelle pas l’île des cocotiers vous me direz.



Midi approche et les estomacs crient famine. Tant qu’à être au paradis autant manger local. Et aller hop!!! Tournée de langoustes grillées!!! La vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait pas sur quoi on va tomber… Mais quand le chocolat est bon…ben il est bon…



Bien repu et le ventre bien dodu, c’est l’heure de la marche digestive qui nous mène à une piscine naturelle. Sorte de toute petite baie intérieure, totalement protégée de l’océan et sa houle, profonde d’environ 3 mètres en son centre. L’eau y est d’une transparence qui nous laisse pantois. La faune nage tranquille entre le corail accroché à la patate qui marque le centre du bassin. Cette même faune y est même peu farouche voir limite domestique tant le lieu est connu et donc fréquenté. Certes si vous leur lancé un petit bâton, ils ne le ramènent pas… Mais notre présence ne semble pas leur posé problème même à portée de main. Ahhh!!! Adaptation, quand tu nous tiens.









L’après midi s’achève, nos congénères nous laissent un peu seul pour profiter du lieu dans le calme, sans bruit, ni agitation. Le coucher de soleil arrive… Et m…e!!!! on est pas du bon côté de l’île pour le voir!!! Ni une ni deux (ni trois d’ailleurs) on se dirige vers notre voiture pour s’y entasser à six avant de se diriger vers la baie aux crabes qui semble bien exposée pour se spectacle. Qui une fois de plus dans ce contexte paradisiaque comme partout ailleurs reste indescriptible sinon en disant « le poids des mots, le choc des images » (j’offre une noix de coco a qui me dis, le premier, de quel journal est pompée ce slogan, plus au goût du jour d’ailleurs si je ne m’abuse)



Sur ce beau spectacle, nous regagnons notre petit campement pour festoyer au feu de bois. Au menu, pour vous faire saliver, c’est patates en robe des champs (et pas robe de chambre, comme le croyait naïvement votre serviteur…), accompagner de brie fondant et de lamelles de courgettes grillées. Enfin bref, on est pas le guide Michelin, c’est juste pour vous mettre l’eau à la bouche… Gniark, gniark, gniark!!!! Et là, malheur, l’île est sous le coup d’un arrêté coutumier (conseil tribal) qui interdit la vente d’alcool sur ce petit bout de terre. Bonne décision pour le problème de santé public mais supplice pour les visiteurs touristes que nous sommes.

Le troisième jour est dédié à la plongée autour du rocher sacré de la baie de Kanuméra. A nouveau il s’agit encore d’une histoire de sable blanc, d’eau transparente et de petit et plus gros poissons ainsi que de coraux… rien de neuf au paradis, c’est toujours aussi beau et indescriptible. Z’avez qu’à venir, boudiou!!!!!!!





Le retour en fin d’après midi se fait en bateau, quatre heures qui nous permettent de nous reposer de notre week-end tout en nous donnant l’occasion d’observer une baleine faisant des bonds dans l’eau. Grandiose, même si notre bateau passe en trombe ne nous laissant pas le temps d’en profiter.

PS: pour les collectionneurs de photos de calendrier de la poste, voilà en cadeau les photos phare de janvier et février 2011. Non, non ne dites pas merci...