Maré (vous)

13 AU 18 OCTOBRE (après on arrête de publier nos post avec un mois de retard, c'est promis)

Bien le bonjour à vous qui, surement, vous enfoncez dans le temps gris et humide de la terre patrie en cette fin d'automne (aïe!!, ça veut dire qu'il reste l'hiver... dur!!!). En débutant ce blog, nous ne voulions pas tomber dans le cliché des gens qui donne envie, en faisant genre ici c'est le paradis et chez vous c'est trop nul. Et puis on vient juste de voir le blog F/SN'OZ (nos potos en vadrouille en australie) et forcé de constater que eux ne se gêne pas, ben on s'est dit qu'on allait en remettre une couche (on pourra dire que c'est leur faute comme ça). Enfin, soyez bon joueur et prenez ça pour de la photothérapie...

Et pour vous donner le maximum de photons, nous sommes partit les chercher à l'est de la grande terre, à 400km, sur l'île de Maré, une des quatre loyauté ( avec Lifou, Ouvéa et Tiga). Alors, c'est partit pour un séjour de quatre jours, si vous avez crème solaire et lunettes de soleil ben on prêt...

Maré est l'île la plus au sud des Loyauté, il s'agit aussi de la moins connue avec Tiga et donc la moins touristique. Conséquence, elle est aussi plus sauvage et plus préservée. Si le touriste l'évite habituellement, c'est parce-qu’elle n'est pas entourée de plages de sable blanc de plusieurs dizaines de km et que ses côtes ne sont pas bordées d'un lagon protégé par une barrière de corail. L'île en est un peu plus tôt sur l'échelle géologique de formation des lagons. Par contre elle compte bien plusieurs dizaines de plages de sable fin, mais aussi des falaises et des petites criques. Et pour les fonds marins, l'absence de (vrai) lagon est compensée par la présence de nombreuses patates coralliennes avant d'atteindre en quelques coups de palmes des tombants d'une vingtaine de mètres donnant sur le grand large du pacifique. Mais bon commençons par le début.

Le premier jour sur place, nous sommes partit avec notre petit bolide de location à l'assaut de l'île. Première étape, une piscine naturelle, résultat de l'effondrement du sol ayant créé une réserve d'eau alimentée par un siphon donnant sur la mer. Résultat une eau transparente abritant poissons et coraux à l'abris des intempéries. L'endroit sert même de refuge à des tortues de mer en cas de cyclone. Mais bon, nous quand on y était, c'était grand beau temps.







Au fond de cette piscine, on accède donc à la mer et on tombe face à cette côte qui effraie le touriste (remarquez que nous sommes aussi touristes mais bon...) à cause de l'absence de sable.





Si c'est pas affreux!!!

C'est donc attiré par ces fonds que nous sommes partis vers la baie la plus proche, qui se trouve être une au nom un peu douteux puisque nommé la baie Pédé. Gageons qu'en langue mélanésienne, ce terme signifie autre chose... Et ce fut là le lieu d'une première plongée sur l'île, accompagné de notre fidèle appareil jetable qui permet de juger des progrès d'Hélène.







Une vraie sirène!!!!! Et un vrai pied de nez à tout ceux qui se moquaient d'elle avant le départ.

Ah oui!!! c'est vrai qu'on devait vous donner envie. Donc pour la peine, voilà nos petites mines réjouies à la sortie de l'eau.



Le soir venu, on s'est dégoté un camping aux petits oignons. Avec emplacements face à la mer, à côté d'un ponton presque que pour nous. Le tout chez l'habitant qui se trouve être une famille d'une gentillesse à toute épreuve. Pour exemple, cette vue de notre tente.













Ce fut un peu notre camp de base pour la durée du séjour. Le site de plongée en face de la tente était à couper le souffle. En trois plongées, nous aurons été vraiment gâtés avec des raies des sables, des coraux par milliers, des poissons de récifs (perroquets, loches, poissons clowns, chirurgiens...), un tombant de 20 mètres de profondeur donnant sur le grand large et les deux cerises sur le gâteau: la chance de nager avec une tortue et pour Hélène le premier contact avec un requin (un pointe noire d'environ 1m50). Pour le requin, vous n'aurez que notre parole par contre pour ce qui est de la tortue, on aura réussi à dégainer notre 32 poses aquatique... Enfin une fois qu'on a réussi à arrêter de baver dans nos tubas et d'écarquiller les yeux. A croire qu'on devient épileptique quand on voit une de ces bêtes.







Et pour ceux qui n'ont pas bien vu l'engin ou qui vont dire qu'elle est toute petite... Demandons à l'apprenti de Maître Gallibert:

Alors elle était grosse comment?



Et on parle bien de la tortue!?

Voilà pour les plongées qui furent notre principale activité, a raison de quatre heures sous les eaux par jour, et oui ma petite dame!!! Mais quand on aime... On compte pas. Nous avons quand même réussi à visiter le reste de l'île qui recèle plein de trésors cachés. Aussi voilà pèle mêle une sélection des coins qu'on a aimé.






Le saut du guerrier. Qui tient son nom d'une légende qui dit qu'un guerrier poursuivit par ses ennemis aurait sauté le précipice alors que les autres seraient tombé, entraîné par leur élan.




Le trou de Bone. Résultat d'un effondrement du sol constitué de roche océanique émergé et fragile. L'île en compte plusieurs, mais celui là est le plus beau même si ce n'est pas le plus profond.

Et enfin les plages de sables blancs, les cocotiers, les fleurs, la vanille (abondante), les apéros... Dommage qu'il faille revenir à la vie normale. Alors avant de vous laissez vous réabsorber par la pluie qui tombe à la fenêtre et la goutte qui tombe de votre nez, voilà un gros paquets de photos pour finir de vous donner envie de venir chercher le soleil ici. Et puis c'est surtout qu'on a pas réussi à trier.









































Et le mot de la fin à Hélène sous son arbre:



Il fait trop chaud pour travailler!!!!