Dispensaire de POUM




1 médecin : Chinh (alias Le Doc)
1 secrétaire : Gisèle (alias Gigi)
2 infirmières : Clarisse et Hélène
1 puéricultrice : Nathanie(présente 1 fois par mois)
1 sage femme : Elia (présente le mercredi)
1 assistante social : Stéphanie(présente le mercredi)
2 auxiliaires de vie : Mélanie (alias Mémé) et Cécile

Le dispensaire est en rénovation. Il y a une partie neuve où nous sommes pour le moment, La salle de soins est grande et nous permet d’avoir 2 patients en même temps ou alors de gérer une urgence tout en s’occupant des autres. Le matériel est neuf ou presque, il y a beaucoup de chose mais la plupart ne sont pas utilisés. Les dates de péremption doivent être fait régulièrement et cette semaine on a jeté du matériel périmé de 2009 (des seringues de 20cc non utilisées, du sérum phy de 100ml ou 500ml périmés…).





On s’occupe de stériliser nous même notre matériel.
La secrétaire et le Doc ont leurs ordinateurs et il y a internet mais ça marche pas souvent malheureusement.
Le dispensaire est grand mais on subit très régulièrement des coupures d’électricités, ce qui nous bloque dans notre travail.
L’ancien dispensaire est en travaux et permettra à chaque intervenant d’avoir son bureau.

Le planning est simple et pareil toute l’année. Pendant notre semaine d’astreinte (du mardi au mardi) on reste au dispensaire de 7h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30. On assure les urgences au dispensaire mais aussi autour si besoin. On a le téléphone de garde le reste du temps. L’autre infirmière peut, en plus d’être au dispensaire, aller sur les îlots (Yenghebane) ou encore en tribu (Tiabet, Arama) pour effectuer les soins ou, s’il n’y en pas beaucoup discuter avec la population et profiter du lieu.



Nos principales activités sont ; pansements, vaccins, injections d’antibiotiques, PMI, suivit scolaire, renouvellement d’ordonnance et bien sur les urgences.
Pour le moment j’ai eu 2 grosses urgences :
Morsure de requins
Accident de la voie publique
(et personne n’est mort)

Poum est la seule commune à ne pas avoir accès à l’alcool. Il y a 2 épiceries sur Poum et il est interdit d’y vendre de l’alcool. Même si l’ alcool n’est pas en libre service sur Poum la population s’organise pour aller sur Koumac se ravitailler en alcool.
N’oublions pas aussi les autres substances qu’on trouve très facilement ici et qui font des dégâts surtout sur le plan psychiatrique. Il arrive très souvent qu’on soit appelé pour aller faire une petite injection à quelqu’un qui vient de « péter un câble » et de l’évasaner en psychiatrie

PS : Evasan veut dire évacuation sanitaire et ici c'est devenu un nom, un verbe, un adjectif ...